Le président de l’instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, a accordé une interview à la Presse.
Les points évoqués portent notamment sur l’élection du nouveau président de la République, Kaïs Saïed, avec une majorité confortable. Un vote qui porte, selon lui, en son sein plusieurs messages, dont la volonté désormais indéfectible des Tunisiens de lutter contre la corruption. Il a espéré voir, avec l’élection de ce nouveau président, « connu pour son intégrité » s’instaurer un climat qui favorise la bonne gouvernance ainsi que la reddition des comptes.
Le président de l’instance n’a pas raté cette occasion pour alerter l’opinion publique sur la nouvelle instance constitutionnelle qui prendra la relève de celle qu’il préside et qui aura, comble de l’ironie, moins d’attributions que l’actuelle.
Il a appelé vivement à réviser la loi organique qui régit la future instance par la nouvelle Assemblée. Il a également appelé, et ce, pour ce qui concerne l’ensemble des instances constitutionnelles, à abandonner le système, non avoué, des quotas, qui a eu un effet néfaste sur le fonctionnement des institutions et sur la vie politique en général.
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